La commune de Halles-sous-les-Côtes possède 2 beaux lavoirs. Le plus spectaculaire se situe au centre du village sur la place de l’église. Il est ouvert sur les 4 cotés formés de 16 colonnes à chapiteaux toscans. Il possède 2 bassins. Sur un côté se trouve une petite fontaine qui fait face à un égayoir (ou gayoir), un long bassin qui servait autrefois à baigner et abreuver les chevaux.
13/04/2022
06/04/2022
Monument « Honneur et reconnaissance aux femmes des territoires » (Verdun)
« Ce monument national fut élevé en hommage aux femmes de France et d'Outre-Mer qui, au cours des conflits 1914/1918 et 1939/1945, ont tenu un rôle essentiel pour le succès de la Nation. En l'absence des maris et des fils mobilisés ou prisonniers, avec courage et discrétion, elles s'impliquèrent et contribuèrent souvent au prix d'immenses sacrifices à l'éducation des enfants, à la production de l'alimentation de nos armées et de nos populations, à la conservation du patrimoine et des outils de travail, au maintien du moral des êtres chers au combat ou en captivité.
Sans aide, sans allocations familiales, sans Sécurité Sociale elles ont tenu, elles ont assumé. Durant un siècle, leur abnégation pourtant n'a jamais, ou si peu, été reconnue ni célébrée vraiment au Pays des Droits de l'Homme, malgré les promesses du Gouvernement en 1914 notamment.
A l'occasion du Centenaire de la Bataille de Verdun, l'Association des Médaillés de l'Ordre du Mérite Agricole de Meuse et la Section des Anciens Exploitants Agricoles, ont décidé d'ériger cet édifice en mémoire de ces grandes oubliées de l'Histoire.
La Municipalité de Verdun a offert le terrain sur lequel cette stèle se trouve implantée. Une souscription nationale a été lancée avec succès pour assurer le financement de l'œuvre.
Le sculpteur meusien Denis MELLINGER dit « MELDEN » particulièrement inspiré, a conçu et réalisé ce monument en pierre de Savonnières-en-Perthois (55). Son inauguration eut lieu avec ferveur le 19 juin 2016 devant une assistance particulièrement nombreuse. »
Sénateur Rémi HERMENT, Président d'Honneur AMOMA 55
HOMMAGE AU MONDE RURAL ET AUX AGRICULTRICES EN PARTICULIER
Pour le centenaire de la bataille de Verdun 1916 - 2016
« Les guerres ont laissé de grandes saignées dans nos campagnes et d'immenses champs de ruines dans nos paysages ruraux. Les paysans avaient commencé la moisson et les labours sans se douter que le canon et la mitraille creuseraient le reste des sillons sur la terre de notre campagne meurtrie. Les hommes de nos villages ont dû quitter leurs « frusques » pour endosser l'uniforme. Tout cet élan pour une guerre qui devait être courte, mais hélas le temps a passé dans un face à face interminable..
L'homme a quitté sa ferme sans crier gare, le monde a chaviré et les femmes comprennent vite qu'un énorme labeur va leur « tomber dessus ».
Femmes de cœur et femmes de vertus, toutes les « petites mains » sont mises à contribution pour continuer à « assurer » le travail de la terre. Dans un élan commun de solidarité, la guerre oblige ces femmes à assurer les tâches agricoles journalières. Avec courage et dignité, elles retroussent leurs manches pour traire les animaux, tenir la fourche, semer, planter et récolter les produits agricoles nécessaires à la vie quotidienne de la population française en émoi.
Femmes de cœur et souvent femmes de misère, elles élèvent les enfants, elles veillent sur les vieux parents et mettent journellement toute leur énergie pour la famille, faire bouillir la marmite et maintenir en vie l'exploitation familiale pendant que les hommes s'envoyaient tant d'obus meurtriers par-dessus la tête.
Honneur à ces millions d'agricultrices, ouvrières agricoles et épouses d'exploitants, femmes courageuses et dignes qui dans cette période de sacrifice et de douleur ont assuré sans faillir la survie de l'agriculture française avec la volonté de continuer a vivre pour rendre possible un avenir meilleur.
Cette guerre a été pour beaucoup d'entre elles douloureuse, la mort et blessures physiques et morales d'un mari, d'un fils, frères et oncles ont obligé ces femmes courageuses à continuer pendant de longues années les lourdes charges de travail. »
Denis Mellinger, Sculpteur
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L’inauguration du 19 juin 2016 |
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Affiche de B. Chavannaz réalisée pour l’emprunt national de 1918 (source : gallica.bnf.fr) |
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APPEL AUX FEMMES FRANÇAISES, LE 6 AOÛT 1914 |
Ce document imprimé est un placard. Au début du XXe siècle, c’est un moyen efficace pour informer les populations des évènements officiels. C’est encore l’époque des écrits publics (les journaux existent mais sont encore peu diffusés auprès des classes populaires). Ces placards sont affichés dans les lieux publics et servent de relais d’information entre les élus et la Nation.
Passé à la postérité sous le nom « d’appel de Viviani », il relate le discours officiel prononcé dès la mobilisation par le président du Conseil René Viviani (1863-1925) devenu président du Conseil en juin 1914. Ce discours illustre un aspect nouveau de la guerre qui commence : alors que nous ne sommes qu’en août 1914 (début de la mobilisation), le Président du Conseil lance un appel à la mobilisation des femmes et des enfants, donc des civils, pour participer activement à l’effort de guerre. Cela annonce l’aspect total du conflit.
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TIMBRE 1940 - ŒUVRES DE GUERRE - LA FEMME AU LABOUR (André Spitz) |
29/03/2022
Le calvaire de l’église Saint-Etienne (Bar-le-Duc)
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Le Christ et les deux larrons |
Enfin replacé dans le chœur, cet ensemble de sculpture en bois polychrome est peut-être ce qui attire le plus l'œil en entrant dans l'église. Pourtant cela n'a pas été sans diverses vicissitudes. Ce Calvaire, dont il ne reste actuellement que le Christ en croix (h. 3,42 m) et les deux larrons (h. 2,10 m), se dressait vraisemblablement à l'origine sur le jubé. Celui-ci ayant été détruit en 1704, Aimond suppose que ce fut l'occasion de la translation du groupe au fond de l'abside, sur le socle de pierre qui existe encore actuellement. On trouve alors la première description, qui semble être restée inaperçue malgré la publication d'Aimond : Longeaux révèle que ce crucifix avait à ses pieds la statue agenouillée du chanoine Robert de La Mothe, certainement le donateur, qui vivait entre 1507 et 1539.
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Le bon larron |
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Le mauvais larron |
27/03/2022
Le vitrail de saint Arnould (Musée de la bière de Stenay)
Le vitrail de saint Arnould a été réalisé en 1926 dans l’atelier nancéien Janin-Benoit par le maître-verrier Georges Janin (1884-1955). Initialement, il décorait le Palais de la Bière, un hôtel-restaurant-brasserie-dancing construit en 1924 et situé rue Saint-Jean à Nancy dépendant des Brasseries de Champigneulles.
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Le vitrail de saint Arnould après sa restauration |
De style Art Déco, ce triptyque relate le miracle de saint Arnould (582-641), un évêque de Metz après avoir sauvé de la soif le cortège qui rapatriait ses cendres. En effet, le saint patron des brasseurs exauça les prières des pèlerins qui manquaient d’eau et de vivres, en remplissant de bière chopes, jarres et tonneaux. Cette œuvre mesure 2,81 x 1,50 m. Elle est caractérisée par des graphismes simples et une gamme de couleurs réduite. Elle a fait l’objet d’une restauration complète en 2016-2017.
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Le vitrail de saint Arnould avant la restauration de 2016-2017 |
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Le miracle de saint Arnould - Pierre Dié-Mallet (Musée de la bière de Stenay) |
Saint Arnould [Source Wikipédia]
Cette légende fait écho à celle d’Orval : La veuve Mathilde, ayant par mégarde laissé tomber son anneau nuptial dans la fontaine de cette vallée, se mit à supplier Dieu, et aussitôt une truite apparut à la surface de l'eau, portant en sa gueule le précieux anneau. Mathilde s'écria alors : « Vraiment, c'est ici un Val d'or ! », et elle décida par reconnaissance de fonder un monastère en ce lieu béni.
20/03/2022
La Chanson du printemps (Musée de la Princerie, Verdun)
16/03/2022
La Grande Fontaine (Lacroix sur Meuse)
La façade de la Grande Fontaine de Lacroix-sur-Meuse |
La fontaine adossée au lavoir |
Les ruines du lavoir en 1918 |
Le fronton de l’ouverture en arc de plein ceintre qui surplombe majestueusement le bassin de la fontaine qui lui est bordé d’une longue inscription latine : HIC MUSA FECUNDA SUO FLUCTU PRATA FERAGI ILLIC INDIGENAS FONS ULMEUS ALLUIT UNDA
"Là-bas, c'est la Meuse qui, de ses flots majestueux féconde les prairies étendues le long de ses rives ; Là, c'est une fontaine couverte qui fournit une onde jaillie des entrailles même du sol."
La commune a souhaité inscrire la Grande Fontaine de Lacroix-sur-Meuse au projet « Parcours Façades 2021 » proposé par L’Esperluette avec l’œuvre d’Isabelle Adelus & Suran.