14/02/2022

Fresques de l’église Saint-Evre (Mécrin)

 Après sa remise en état dans les années 1920, l’église Saint-Evre de Mécrin (à proximité de Sampigny) est entièrement décorée de peintures murales réalisées par Duilio Donzelli en 1936 et 1937. Les huit panneaux retraçant la vie du saint patron, évêque de Toul au début du VIe siècle, jalonnent la nef et le transept. Un Tétramorphe a été placé à la croisée du transept tandis que le thème du sacrifice domine dans le choeur. Les sacrifices respectifs d’Abel et d’Abraham apparaissent de part et d’autre de l’autel sur lequel est célébrée l’eucharistie. Sur la voûte, la citation du canon de la messe évoque également ce sacrement. Les apôtres sont figurés sur les murs de l’abside. Les bas-côtés sont également ornés de scènes se rapportant à différents saints.




La voûte de l'abside 
Elle forme comme un dais majestueux au-dessus du maitre-autel. Dans un ciel d'or court une large banderole, sur laquelle on lit le texte de la seconde prière qui, au canon de la messe, suit la Consécration : Supra haec propitio ac sereno vultu respicere digneris et accepta habere immaculatam Hostiam.« Sur ces dons, daignez jeter un regard favorable et propice et avoir pour agréable cette Hostie immaculée. »

Saint Evre enfant

Né au sein d'une famille chrétienne, ne trouvant en ses parents que de nobles enseignements et de hautes vertus, le jeune Evre s'exerce à l'apostolat en instruisant ses petits voisins, dont l'un s'apprête à mordre dans une pomme qu'il vient de dérober. Au-dessus, les armes de Troyes, pays natal du Saint.


Saint Evre en prière

Plus d'une fois, il passa la nuit, couché sur la pierre froide de son église, les mains tendues vers le crucifix. » On voit, dans le fond, la « cathedra » de l’évêque et, sur le pourtour du chœur, les sièges du « presbyterium ».


L'inhumation du saint Evêque
dans la basilique qu'il avait fait construire à Toul. Au moment où l'on descendit le corps, une nuée couvrit toute l'assistance, signe manifeste de la protection que le Saint exercerait du ciel sur son peuple.

Saint Evre, dans la gloire, présente à Marie la paroisse de Mécrin, dont il est le patron. 
La Vierge, qui tient sur son bras gauche l'Enfant-Jésus bénissant, étend son sceptre sur le territoire qui lui est ainsi spécialement recommandé.



Toute la superficie du fond de la tribune présente la vision d'Isaie. Le prophète, en extase, voit « le Seigneur, assis majestueusement sur un trône haut et élevé, les pans de son manteau couvrant le monde » ; six séraphins chantent l'éternel Sanctus.

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