01/03/2022

La rosace de l’église Saint-Nicolas (Marville)

La rosace de l’église Saint-Nicolas de Marville est installée au-dessus du portail occidental. Elle est divisée en 8 compartiments rayonnants identiques. Un triskel apparaît au centre du médaillon central. Il existe peu d’informations sur cette rose qui date de la seconde moitié du XIXe siècle.  








27/02/2022

Le monument du général Margueritte (Fresnes-en-Woëvre)

 Ce monument a été élevé à la mémoire du général Jean-Auguste Margueritte (1823-1870) né à Manheulles (Meuse) et mortellement blessé le 1er septembre 1870 à Floing lors de la bataille de Sedan. Élevé par souscription nationale à la suite d'un décret du président Jules Grévy du 14 mai 1883, il a été  inauguré le 2 juin 1884. Architecte : Lucien Leblanc. Sculpteur : Albert Lefeuvre. Le piédestal a été réalisé par Colin à Epinal. Le groupe a été fondu à la fonderie de Tusey à Vaucouleurs (Meuse). Les deux personnages du groupe, décapités par les Allemands pendant la guerre 1914-1918 ont été restaurés en 1931 par le statuaire meusien Gaston Broquet et le monument a de nouveau été inauguré le 31 juillet 1932.

Statue du général Margueritte à Fresnes-en-Woëvre

Détail du piédestal 

Extrait de La Dépêche du 4 avril 1884

INAUGURATION DE LA STATUE DU GÉNÉRAL MARGUERITTE


Hier lundi, 2 juin, à deux heures de l’après-midi, a eu lieu à Fresnes-on-Woëvre (Meuse) l'inauguration de la statue du géneral Margueritte, tué à la bataille de Sedan. M.le président de la République s'est fait représenter à cette solennité patriotique par le colonel Lichtenstein, l'un de ses officiers d'ordonnance, un certain nombre de sénateurs et de députés ; plusieurs généraux, le préfet de la Meuse, les sous-préfets du département et un certain nombre de chefs arabes ont accepté l'invitation du comité. Des détachements d'infanterie, de cavalerie et une batterie d'artillerie ont rendu les honneurs militaires. Le général Février, commandant le sixième corps, accompagné de soixante officiers, est présent. 



Le monument, qui a six mètres de haut sur quatre de large, se compose d'un groupe admirable dû au ciseau du sculpteur Lefeuvre. Le général Margueritte est représenté debout, mais déjà mortellement blessé; le bras droit tient l'épée haute, tournée vigoureusement vers l'ennemi. Un fantassin soutient le général. Dans l'esprit du statuaire, ce fantassin symbolise les enfants de la Meuse qui ont succombé dans les batailles de 1870. L'ensemble du groupe est d'une grande allure et d'un sentiment profond.

Source : Journal quotidien « Le XIXe siècle »



La statue du général Margueritte
au carrefour des maréchaux à Verdun 

Le général Margueritte, blessé à la bataille de Sedan 
Tableau de James Alexander Walker (1831-1898) Source : Wikimedia commons

Portrait du général Jean-Auguste Margueritte
 (Edouard Wayer, 1872)
Né à Manheulles (55) le 15 janvier 1823 
Mort le 6 septembre 1870 à Beauraing (B)
Musée de la guerre de 1870 et de l’Annexion, Gravelotte




 

26/02/2022

La ferme de Hugne (Juvigny-sur-Loison)

 Le domaine de Hugne, arrière fief de la seigneurie de Louppy-sur-Loison, la terre de Hugne fut longtemps indivise entre les familles de Pouilly et de Housse. En 1611, Jean de Housse et son épouse Lucrèce de Malberg en deviennent par achat seuls seigneurs et la maison forte, dans son état actuel, fut construite par leur fils Charles-Claude qui meurt en 1627. Elle est vendue à l'abbaye de Juvigny en 1665 puis comme bien national en 1792.

Le portail d’entrée surmonté d’une tour coiffée d’un toit à croupes


La maison forte vue depuis la D110 entre Juvigny et Louppy-sur-Loison 


Restaurée et repercée au XIXe siècle, elle est habitée par le général Jean-Gabriel Thiébault né à Montmédy (1783-1874). Pendant la Première Guerre mondiale, des bâtiments situés à proximité ont abrité des prisonniers russes qui avaient pour mission de ravitailler la scierie installée dans la ferme. La maison forte est de nouveau restaurée en 1950 par son propriétaire qui fait placer au milieu du corps de logis le petit portail de la maison du lieutenant du roi de la ville haute de Montmédy, rasée en 1950.

Les douves
La façade de la tour possède 3 rainures où venaient s’emboiter
 les flèches du pont-levis. 
 
Sources : 
  • Promenades du patrimoine en pays de Montmédy (Gérard Cady, Christian Toussaint)
  • Histoire de Montmédy et des localités meusiennes de l’ancien comté de Chiny (M. Jeantin, 1862) 
  • Panneau d’infomation